Le sol
Les alluvions récentes de granulométrie fine ont une épaisseur de 10 à 15 m. Elles sont surmontées d’un niveau continu et épais (2 à 5 m) de limons argileux (nappe semi-captive). Elles reposent sur des dépôts lacustres argileux qui constituent le substratum imperméable.
Les cultures céréalières occupent l’essentiel de la Surface Agricole Utile de la Vallée du Rhône (60 %). Le reste de la SAU est occupé par des peuplerais, le tabac, les prairies permanentes et artificielles. Le maïs est la principale céréale cultivée de la vallée.
Le climat de l’Isère
A cause de l’éloignement relatif des surfaces maritimes et de l’omniprésence de la montagne, le climat Isérois est qualifié de continental sous influence montagnarde, influence d’autant plus décisive que l’on approche ou entre dans le relief. Les contrastes sont accusés entre un hiver froid et un été chaud. Les régimes d’ouest à nord-ouest, très humides en général, butent contre les reliefs qui ont la propriété d’amplifier l’activité pluvieuse, neigeuse, orageuse, des perturbations.
L’effet de barrage joue intensément pour les premiers massifs frappés par les flux atlantiques, il s’estompe à mesure que l’on pénètre vers le sud-est où on peut dès lors évoquer un effet d’abri. C’est ainsi que, globalement, sur une année moyenne, émergent les caractéristiques suivantes : Chartreuse surtout et Vercors montrent une pluviométrie soutenue et abondante,
Les régimes méditerranéens sont les plus actifs à l’automne, quand après le creux estival de juillet, s’organisent progressivement des afflux d’air humide, encore chauds et orageux, qui donnent leur pleine mesure en septembre et octobre. Ils sont canalisés par la vallée du Rhône, débordent sur les Pré-alpes, frappent le sud du département.
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